Patac est un improvisateur aussi mystérieux que son surnom, c’est notre constructeur d’univers ; notre référent en science-fiction ; c’est la bienveillance et la générosité sur scène ; c’est la performance ; c’est un registre de jeu varié, noir, fantaisiste ou complètement pété ; c’est l’écoute, la polyvalence, le guerrier des steppes ; c’est le verbe ; c’est le partage, le service de l’impro et de ses partenaires de scène. En bref, c’est le couteau-suisse de l’impro : avec ou sans ouverture facile, il débloque une improvisation en deux temps trois mouvements.
Patac, c’est un improvisateur complet, une petite touche geek qui nous fait plaisir, quelqu’un qui donne tout sur scène et qui ne se contente pas de la moitié. “Je me souviens d’une improvisation post-apocalyptique sous tension au milieu de corps étendus au sol”, nous raconte Pierru et Ben. “L’émotion que nous avions mis dans ces quelques minutes nous avait transportés”. Patac aime à s’impliquer corporellement dans ses personnages et ça se sent dans ses échauffement physiques, le reste de la troupe peut en attester …
Malgré tout notre amour pour Patac, on avoue qu’il a souvent rencontré un flop quand il proposait des impros space opera, mais quand on le laisse nous emporter dans son vaisseau intergalactique, on aime voir les étoiles dans ses yeux ! Un peu les mêmes étoiles qu’on a quand on voit Patac cheveux longs et en robe blanche …